Editorial

Cher(e)s collègues, Cher(e)s ami(e)s,

Cette année 2024 se termine déjà, et nous nous préparons à partager des moments heureux pour fêter Noël en famille et la nouvelle année avec nos amis.

Certains d’entre vous sont sans doute allés début décembre à San Diego pour le Congrès annuel de la Société Américaine d’Hématologie, et pourront nous proposer, je l’espère en 2025, des thèmes intéressants pour les rubriques de notre revue. En attendant, voici le dernier numéro de l’année 2024, avec toutes ses rubriques habituelles.

La plus importante d’entre elles est le dossier thématique consacré à un groupe de pathologies hématologiques, les gammapathies monoclonales et les syndromes myéloprolifératifs, assez souvent compliqués de troubles hémostatiques et exposant les patients atteints à un risque hémorragique majoré. L’un de ces troubles est le syndrome de Willebrand, dont certains caractères sont différents de ceux exprimés par les patients ayant une maladie de Willebrand constitutionnelle. D’autre part, le traitement des patients avec un syndrome de Willebrand acquis induit par ces hémopathies est parfois difficile et les aspects diagnostiques et thérapeutiques de cette complication sont discutés dans ce dossier coordonné par Antoine Rauch, accompagné de Yohann Repessé (Caen) ainsi que Nicolas Drillaud avec Catherine Ternisien (Nantes).

Le cas clinique, proposé par l’équipe de Montpellier (Malek Terras, 1er auteur), discute à propos d’un cas du problème des anticorps antiphospholipides de type lupus anticoagulant développés par certains enfants dans le contexte d’une infection. Habituellement asymptomatiques, ils peuvent rarement être associés à des thromboses, qui imposent de rechercher une maladie auto-immune.

La note du biologiste rédigée par Antoine Mariotti et Charlotte Grosdidier (Marseille) doit vous aider à répondre aux questions soulevées par le dosage des inhibiteurs de la coagulation chez un malade traité par un AOD. Cette problématique, précédemment abordée dans le texte de recommandations sur la thrombophilie du GFHT/SFTH publié dans la RFHT en septembre 2022 (Vol. 4, N° 3), est donc ici actualisée et discutée en détail.

Le flash scientifique proposé par Élisa Rossi (Paris) vous permettra de découvrir les propriétés en hémostase d’une protéine endothéliale quelque peu méconnue, l’endogline, qui joue non seulement un rôle dans l’angiogenèse, mais qui pourrait aussi réguler l’hémostase primaire.

Enfin, nos rubriques habituelles vous permettent de découvrir quelques actualités scientifiques, et grâce au Zoom sur les acteurs, l’UMR Inserm U1034 intitulée « Biologie des maladies cardiovasculaires », animée à Pessac par Chloé James.

Je vous souhaite une très bonne lecture et de magnifiques fêtes de fin d’année.

Bien à vous,

Professeur Yves GRUEL

Rédacteur en chef de la Revue Francophone d’Hémostase et Thrombose Faculté de Médecine de Tours

Université François Rabelais Vice-Président de Force Hémato