Détection et quantification des lymphoplasmocytes circulants : un outil efficace dans le dépistage et le pronostic de la COVID-19
Le coronavirus SARS-CoV-2, responsable d’une maladie infectieuse émergente, la COVID-19, confronte la communauté scientifique à des enjeux majeurs. La symptomatologie de l’infection par le SARS-CoV-2 est très variée, allant de formes peu ou pas symptomatiques aux formes graves avec sepsis sévère voire défaillance respiratoire. Dans les formes les plus graves, des taux importants de cytokines ont été corrélés au dysfonctionnement et à la destruction des cellules endothéliales, à la coagulopathie des patients sévères, et à l’inflammation et vasodilatation des capillaires pulmonaires, pouvant être fatal. Cet « orage cytokinique » est régit, en partie, par la prolifération de lymphocytes T et de macrophages sécrétant de manière importante et anormale des cytokines pro-inflammatoires, notamment l’Interleukine- 6 et le Tumor Necrosis Factor alpha.